Deux écoles s’opposent quant à l’apparition du batik en Indonésie.
La première l’explique par une influence indienne entre le VIème et le VIIème siècle et l’autre se retranche sur le fait que les communautés comme celles de Flores ou de la région Toraja en Sulawesi n’ont jamais connu d’influence hindouiste et ont pu développer leur propre textile.
Mais c’est vraiment à partir du XIXème siècle que le batik est produit à grande échelle.
La côte nord de Java voit se développer de nombreuses industries qui produisent du batik. C’est également à ce moment-là que les colons hollandais ont commencé à apprécier le batik, on voit les premiers batiks de style européen apparaitre.
Le batik est un textile traditionnel auquel des valeurs culturelles immatérielles très riches sont associées et qui se transmet de génération en génération à Java, ainsi que dans d’autres régions. Le batik indonésien est réalisé par application sur du tissu de cire chaude, en points ou en ligne, à l’aide d’un instrument de cuivre en forme de stylet appelé canting ou de tampons de cuivre nommés cap. La cire permet de résister au processus de teinture naturelle ou synthétique effectué à la main. Le tissu est ensuite mis à bouillir et/ou gratté pour en ôter la cire, ce procédé étant répété pour chaque teinte.
Si l'on se réfère à l'étymologie, le mot batik vient du javanais titik qui signifie point. Certains javanais vous diront avec le sourire que batik est le raccourci de banyak titik (beaucoup de points). Au-delà du jeu de mots, le raisonnement est correct car il faut en effet beaucoup de points et donc de patience pour obtenir un vrai batik traditionnel.
Il existe différentes techniques de batik. Le “batik tulis“, qui signifie “écrire”: on reproduit les motifs sur le tissu. Puis on applique de la cire sur le dessin à l’aide d’un outil formé d’un manche en bois et d’un bec verseur, appelé canting. Ces parties recouvertes vont former une zone de réserve qui ne prendra pas la teinture.
L’autre technique, le “batik cap” qui signifie “tampon” est plus rapide et simple. Elle consiste à appliquer la cire à l’aide de tampons représentant les motifs qui vont apparaitre sur le tissu. On applique plusieurs fois ces tampons sur le tissu afin d’avoir un motif à répétition.
Une fois les motifs reproduits, le tissu est mis dans un bain de teinture. La teinture est appliquée de la plus claire à la plus foncée. Ce processus est répété à chaque fois si différentes couleurs sont utilisées. Ainsi appliquer plusieurs couleurs représentera un travail très long. Il faudra à chaque fois appliquer la cire et faire un nouveau bain de teinture pour chaque couleur. Une fois teint, le tissu est séché puis rincé à l’eau bouillante pour retirer la cire.
Les couleurs utilisées pour le batik étaient traditionnellement d’origine naturelle. La plus utilisée est le bleu indigo que l’on produit à partir des feuilles de l’indigotier. On teint ensuite les tissus également avec les couleurs crème, marron ou rouge.
Aujourd’hui les teintures chimiques ont remplacé les teintures naturelles dans la coloration des tissus batiks d’où le grand choix des couleurs. Mais malheureusement au détriment de l’environnement et de la santé des artisans.
Des ateliers de fabrication de batik reviennent cependant aux teintures naturelles avec des végétaux comme l’indigotier, l’écorce d’acajou ou les feuilles de manguier.
Les motifs du batik sont dotés d’un profond symbolisme lié au statut social, à la communauté locale, à la nature, à l’histoire et au patrimoine culturel.
Les motifs représentent des formes géométriques, des animaux ou des végétaux.
Chaque motif a sa symbolique qui entraînait parfois l’interdiction de porter des étoffes avec certains ornements réservés uniquement à la famille royale (comme le Kawung).
Les motifs du batik ont une forte connotation sociale, indiquant le statut de celui qui le porte.
Les femmes enceintes sont vêtues de batik, les bébés sont portés dans des porte-bébés en batik et leurs pieds sont posés sur un batik lorsqu’ils touchent le sol pour la première fois, les jeunes mariés et les membres de leur famille sont habillés de batik, même les morts sont couverts de linceuls en batik décorés de motifs appropriés.
Le batik fait partie du costume traditionnel et est transmis de génération en génération comme un héritage familial. Chacun est une œuvre d’art ayant sa propre histoire. Les artisans traditionnels du batik jeûnent et prient avant de commencer leur ouvrage, qu’ils réalisent en pratiquant la méditation accompagnée de chants traditionnels.
Plusieurs jours sont nécessaires pour réaliser un batik au tampon, et au moins un mois et jusqu’à un an pour une pièce de batik où les dessins sont tracés à la main.
On distingue deux grands styles de batik à Java, celui des anciennes villes royales de Solo, Yogjakarta et Banyumas dans le centre de l'île et celui de la côte nord représenté par Cirebon, Pekalongan et Lasem.
Le batik est fabriqué depuis le XVIème siècle dans les cours royales du centre de Java.
Les dessins des batiks de Java centre sont d’origines locales indonésiennes puis ont progressivement évolués et se sont fortement stylisés avec la propagation de l’islam qui proscrit les représentations humaines et animales.
Sur la côte nord de Java, les Chinois ont influencé le développement de ce qu’on nomme les batiks pasisir à partir du XIXème siècle. Ces batiks se caractérisent par l’emploi de couleurs vives et de dessins d’oiseaux, comme le phénix, le paon, le jeune coq ainsi que les papillons, les arbres, et motifs floraux tels que la pivoine, le chrysanthème, le lotus, l'orchidée, le dahlia et la rose.
Notons également l’influence hollandaise durant l’époque coloniale, où l'on voit apparaitre des motifs floraux tels que les œillets.
En dehors de Java, on trouve aussi des batiks à Palembang et Jambi sur l’ile de Sumatra où les influences indiennes et javanaises se retrouvent dans la fabrication de ce textile.
Suite à l’inscription au registre du patrimoine culturel et immatériel de l’UNESCO le gouvernement encourage les fonctionnaires mais aussi les sociétés privées au port de vêtements en batik. Les chemises en batik remplacent désormais le traditionnel costume.
Nous vous avons rapporté de beaux batiks indonésiens dans nos valises, certains faits à Java et d'autres à Bali, car même si Bali n'est pas le premier producteur de Batik, ils existent tout de même quelques ateliers sur l'île qui en font, leur prix est certes plus élevé que la masse de batiks venant de java mais nous avons tenu à leur rendre visite pendant notre séjour !
Découvrez ici les différents batiks et retrouvez-les dans notre prochaine collection ISLAND OF GODS qui sortira début Mai, sous forme de tote bags, chouchous, carnets, linge de maison et autres accessoires textiles !
Et nous vous avons réalisé une petite vidéo lors de notre cours de batik pour expliquer le processus de la fabrication d'un batik en video !
Par ici :
https://www.instagram.com/reel/CoZwZsAhcYP/?igshid=MDJmNzVkMjY%3D
important, voir primordial, j’apprécie aussi énormément la présence des copains quelques jours… !
Nous voila partis avec fred et Max à dos de moto à la découverte du nord de Bali. Boucle UBUD-BATUR-MUNDUK en moto, puis Nusa Penida…
De très beaux paysages, des belles rencontres, très peu de touristes dans cet région (un must pour ici !), des singes, des rats ( private joke pour fred!), des rizières incroyables mais aussi beaucoup de pluie….
Malheureusement, même si j’ai eu pas mal de chance avec l’esquive de la pluie en general, on reste quand même en pleine saison des pluies et donc, ça ne loupe pas, on a droit à une enooorme averse par jour (et pas nos petites averses, non, une bonne grosse averse tropicale!), alors en moto et en pleine montagne, je vous laisse imaginer !
Heureusement que les rigolades quotidiennes, la nourriture et les infusions de Ginger viennent réchauffer nos petits coeurs :)
Je suis ensuite retournée dans mon petit paradis, penestanan, où je me suis clairement habituée à ma routine (couchée à 21h30, levée avec le soleil à 6H, méditation, yoga, pas d’alcool, rencontres avec les artisans, visites et découverte de petits cafés trop cool…)
Une autre amie m’a ensuite rejoint pour aller passer quelques jours à Amed.
Les plages ne sont pas aussi « paradisiaques » que d’autres endroits de Bali, mais au moins Amed a le mérite d’être beaucoup plus authentique et sans le tourisme de masse, et ça, c’est quand même assez agréable (ne pas oublier non plus que nous sommes en saison basse en janvier et février).
Amed m’a fait pensé à un mélange entre le Sénégal et l’île de la réunion…
Les plages sont avec du sable noir, dû au mont Agung qui l’entoure et lui donne un aspect très mystique. Il y a pas mal de français installés ici (j’en déduis qu’on aime les endroits hors des sentiers battus), et de très bons spots de plongée et de snorkeling.
(Pour les reco hotel et restaurants, en fin d’articles et bientôt un guide de Bali dispo sur Insta :))
Il est temps de dire aurevoir à Ubud, je repousse mon départ à deux fois tellement je ne veux pas partir mas il le faut bien, car je dois maintenant m’occuper de finir mes achats, mes productions en cours et les envois…Et c’est évidement le dernier jour que je me fais pote avec le hippie qui tient l’épicerie du quartier et qui me fait découvrir 2 bandes de reggae locale (une de mes musiques préférées!)
Bref, Paki sa est super, et nous gardons contact pour l’an prochain car il loue des chambres et connait pas mal de contact pour mes nouveaux projets (dont je vous parlerai plus tard!)
Retour chez Chloé à Canggu, où j’ai la chance d’assister à l’ouverture de sa magnifique boutique (@awild, concept store alliant cosmétique naturelle et mode éthique pour ceux qui passeraient sur Canguu) le jour de son anniversaire. Gestion de tous mes achats et envois au top (un immense merci à Jean rené et sa femme Juli )
puis je pars passer mes deux derniers jours dans la péninsule de Bukit, Uluwatu,le paradis des surfeurs où on m’avait dit que là bas il ne pleuvait jamais…. Et bien, je crois que la pluie me suit car sur les 2 jours j’ai dû avoir 5h de pur soleil et le reste tornade de pluie et de vent …
Je ne suis pas sûre que Janvier Février soient les meilleurs mois pour voyager à Bali car il y a quand même beaucoup beaucoup de pluie… Après il y a moins de touristes et ça reste de toute façon un pays magique…
Pour conclure, Gratitude et amour pour cette île incroyable où j’ai passé deux merveilleux mois qui ont alliés tout ce que je voulais : guérison de mon corps, mon esprit et mon âme avec la création d’une magnifique collection dont je suis super fière (qui sortira pour le printemps :)
De belles rencontres, une belle reconnexion avec moi, de nouveaux projets de vie…
Bali réunit tout ce que j’aime, une nature incroyable (faune et flore, je ne m’exprimerais d’ailleurs que très peu ici sur sa faune…Pour ceux qui me connaissent, pas besoin d’en dire plus!!) , la gentillesse et la sincérité de son peuple, la beauté de son artisanat, le côté spirituel très présent quotidiennement, la nourriture et surtout la possibilité de manger végétarien (mais je préfère quand même la bouffe thai ou vietnamienne).
Bref, je m’y suis sentie super bien et j’y reviendrai même si j’ai évidemment encore envie de découvrir plein de beaux pays :)
Et là, J’essaye de dormir dans ces 16h d’avion non stop et, en fermant les yeux, des images défilent… les balinais et leurs vêtements traditionnels allant à leurs nombreuses cérémonies à dos de motos, les offrandes colorées à chaque coin de rue, les bedogols habillés de leurs fichus noir et blanc (ces statues divines) qui gardent les temples et les forêts, les odeurs d’encens dans la rue, le fond sonore de gamelan ou les mantras des prêtres que l’on entend au loin le matin, le trafic incessant de motos qui défilent devant toi et qui n’ont absolument aucune notion de priorité… les chiens errants qui mangent sans pression les offrandes au sol (celles qui sont pour les démons du coup), les couleurs vertes et fushia de cette vegetation luxuriante… les rizières à perte de vue avec parfois quelques chapeaux pointus que l’on aperçoit au milieu… les singes qui débarquent soudainement de nulle part et qu’il ne faut absolument pas regarder à defaut de se voir arracher son sac à main, les noix de cocos, les petits tuktuk de street food (que j’avoue avoir évité de trop manger non pas sans envie mais dû à ma petite turista ou bali belly du début…), ses smoothies bowls couleurs dragon fruit, les cours de yoga avec vue, les marchés aux milles couleurs et odeurs du petit matin, les impressionnants melukats dans des temples en pleine forêt…
Bref, des images qui resteront gravées dans ma tête et dans mon coeur à tout jamais et un voyage qui m’a fait naître de nouveaux projets de vie et donné envie de peut être créer quelque chose ici un jour inchallah….
SUKSMA BALI,
TIPS RESTO
AMED
GALANGA ( très bon Resto et bel endroit tenu par une française)
BLUE EARTH VILLAGE (resto veggy sur les hauteurs avec centre de yoga)
MUNDUK
LE BOTANIST (restaurant magique perché)
GOLDEN VALLEY ECO CAFÉ (café face aux cascades)
ULUWATU
The cashew tree
Ulu garden
Kelly warung
Lucky Fish
The seeds
Ours
Según las adat (costumbres establecidas por los ancestros), se establecen estrictas reglas de vestimenta según las regiones. Así, la ropa se diseña para las ceremonias con tejidos específicos según las categorías sociales. Reflejan el estatus social del usuario.
Su fabricación se basa en técnicas ancestrales mantenidas por las mujeres de madre a hija.Algunas telas están dotadas de poderes mágicos que protegen contra los demonios. Otros sirven como intermediarios con el mundo de arriba durante las cremaciones (la ropa luego viste al difunto para el paso de su alma al otro mundo).Durante las ceremonias, las familias reales se adornan con telas raras y preciosas, seda bordada con hilos de oro y plata.El poleng cubre tradicionalmente estatuas y árboles sagrados.
Finalmente, en Bali, los textiles son mucho más que un tejido con el que se fabrica una prenda. Son un medio para reconocer y expresar la naturaleza divina del universo.La tela está en el corazón de las actividades espirituales balinesas. En todos los hogares hindúes balineses, todos los días un miembro de la familia hace ofrendas a los dioses usando una faja alrededor de la cintura.Los árboles y rocas significativos también están envueltos en poleng blanco y negro.Cuando los hombres del pueblo se reúnen en el templo, visten un pareo y un cinturón. Cuanto más grande sea el evento (¡y el calendario balinés está repleto de días importantes!), más elaborada e intrincada será la prenda.
Aquí va una descripción general de los diferentes tejidos balineses:
Es importante señalar que la fabricación del ikat tradicional está desapareciendo poco a poco debido a la producción industrial en Java, que está reduciendo fuertemente los precios...
El Batik está profundamente vinculado a Indonesia. Ya sea en la calle o en las fiestas más grandes de Indonesia, el batik está presente. Es un ícono nacional y cada estampado tiene un simbolismo. ¡Haremos un artículo dedicado al Batik más tarde!
El batik todavía se usa mucho más en Java que en Bali (por ejemplo, para intentar reintroducirlo en la cultura indonesia, se invita a los empleados de oficinas a llevar una camiseta de batik los viernes)
El endek es mucho más común en Bali, también es el ikat tradicional balinés destinado al uso diario, en sarong camisa o bufanda.
Aunque el endek ha existido desde el siglo XVIII, su desarrollo solo comenzó realmente después de la independencia de Indonesia después de la Segunda Guerra Mundial. Constituye la identidad cultural de Bali y es utilizado por los balineses para muchas ceremonias.
A principios del siglo XVIII, se convirtió en un símbolo de estatus social. Al igual que el songket, originalmente solo lo usaba la nobleza balinesa.
Pero en Indonesia, hay muchos otros tipos de tejido en otras islas….
Aquí están los principales:
Finalmente, todos estos tejidos forman parte del patrimonio cultural de Indonesia y no pueden separarse de su historia. Por lo tanto, al explorar las historias detrás de estos tejidos tradicionales, aprende más sobre los valores que conforman la identidad de Indonesia.
Los invito a leer más al respecto, ¡es realmente muy interesante para los entusiastas de las telas como yo!
Bonnes adresses à Ubud dans le prochain article:)
Our new collection, COLORS OF AFRICA, draws its inspiration from Moroccan pop art, but also from a new wave of African photographers.
These emerging artists divert the cultural codes of their countries by proposing a new aesthetic.
This collection is a tribute to African cultures, their art and the beauty of their fabrics
We celebrate the colors of Africa with a positive and hopeful philosophy of life by mixing the continent’s cultural styles.
Our new accessories are created using old handmade fabrics, Haïk and cactus silk from the north of Morocco, Asilah and Kilim from the south of Morocco, Malian indigo, wax from Senegal... They are sourced with patience and dedication during our travels.They are then handmade by our craftsmen, Noureddine, Hassan and Rachid in their workshop in Marrakech.
Our jewelry is created in collaboration with Abdel, our artisan jeweler in Marrakech and then assembled in our workshop in Barcelona.
Our clothes are designed by Mariana, our local seamstress in Barcelona, by Rachida, our seamstress in Marrakech and, finally, by Pape, our seamstress in Dakar.
As for our palm baskets, brass mirrors, ceramics, soaps and other accessories, they are all made by artisans from Morocco or Senegal, with whom we have built up relationships during our stays in Morocco and with whom we are very happy to work in a sustainable way.
So here we go, we're taking you o
In a little trip to the African continent with this new colorful collection!
Hope you enjoy it!
Discover our collection HERE
]]>SOYEZ LES BIENVENUS 🇲🇦
Cette phrase que l'on entend tous les jours à Marrakech, du début jusqu'à la fin et qui nous manquait tant !
Marrakech est une de mes villes d'adoption, comme Barcelone, ces villes où, à chaque fois qu'on y revient, on s'y sent chez soi et on a plus envie de repartir..ces villes qui restent gravées dans nos mémoires et dans nos coeurs ❤️
C'est donc avec le coeur serré, comme à chaque fois, que je quitte Marrakech...
Ses ruelles, sa médina animée, ses odeurs délicieuses, ses souks, ses coutumes, l'hospitalité de son peuple, ses couchers de soleil sur la koutoubia, ses thés à la menthe et surtout ses artisans et ces si belles rencontres faites à chaque détour d'une ruelle...
Encore d'incroyables moments passés aux ateliers, avec nos artisans, qui sont devenus, après plusieurs thés et tajines, de vrais amis.
Un petit stop bien mérité à sidi kaouki, notre spot relax préféré pour se vider la tête, se ressourcer et laisser venir l'inspiration pour les prochaines collections...
On revient la tête pleine de beaux souvenirs, le coeur rempli de bonheur et nos valises débordantes de belles choses à vous présenter tout bientôt !
On a aussi de nouveaux projets qu'on a hâte de vous partager !
pour découvrir la collection, c'est ICI
❤️ voici le off de notre séjour en video ci dessous, et notre chaîne youtube : https://youtu.be/ba6EhvYpyBQ
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Pour la culture pré-Inca de Bolivie, la figure de Pachamama est la patronne de tout ce qui existe sur Terre ; à l’origine des êtres vivants, minéraux, mais aussi des textiles et de la technologie. Cette figure peut être bonne, généreuse, et développer la fertilité de la Terre, comme vindicative si elle ne reçoit pas son dû.
Les peuples Quechuas et Aymaras lui faisaient notamment régulièrement des offrandes, en enterrant de la nourriture, des feuilles de coca ou de la bière dans un trou creusé dans le sol. Cela permettait aux peuples de remercier la patronne Pachamama pour sa générosité, mais permettait aussi de s’attirer ses bonnes grâces pour les futures récoltes.
Même si la Pachamama est avant tout une divinité, la divinité “Mère Nature”, c’est également une philosophie de vie, et un concept de la cosmovision andine. La cosmovision andine correspond à des milliers d’années de culture, de croyances, de conquêtes et de civilisations ; elle est un métissage andin s’étendant de la Colombie au Chili, en passant par l’Équateur, le Pérou, la Bolivie et l’Argentine. Dans cette cosmovision, toutes les entités naturelles sont liées entre elles - l’humain y compris. La nature n’est pas au service de l’Homme, l’Homme est au même niveau que la nature. La cosmovision andine met donc la nature au cœur de ses actions, et la pachamama peut être vu comme les droits fondamentaux de la nature. Elle est “la vision d’un monde en harmonie où l’Homme est en fait une composante de la biosphère au sein de laquelle tout organisme vivant évolue.” (Source).
En plus des rituels et offrandes en faveur de la déesse Pachamama, la culture andine est marquée par le tissage de textiles à la symbolique très forte : les aguayos. C’est notamment avec ces tissus que Madame Melon a travaillé pour sa collection Argentine.
L’aguayo est un tissu traditionnel andin coloré, tissé par les femmes au Pérou et en Bolivie. Il est généralement fabriqué à base de laine de lama, de mouton ou d’alpaga, et il est teint naturellement. Très résistants, les aguayos traditionnels étaient utilisés lors de déplacements des peuples pour transporter les bébés dans le dos, des affaires, ou bien s’asseoir ou dormir dessus.
Les aguayos décrivent avec leurs couleurs ou leurs motifs des histoires et symboles des peuples andins qui les ont tissés. Les méthodes et techniques varient d’une région à une autre, tout comme les styles d’aguayos. En plus d’être un objet très symbolique, l’aguayo est encore utilisé quotidiennement aujourd’hui par les indiens de l’altiplano.
Les marques de mode qui se disent inspirées par la Pachamama utilisent généralement des textiles et du cuir des andes, ainsi que des techniques de fabrication des peuples Quechuas ou Aymaras.
Chez Madame Melon par exemple, nous avons nommé notre collier Pachamama car il nous a été inspiré suite à notre voyage en Argentine et au Guatemala, et que nous l’avons fabriqué à partir de tissus traditionnels dénichés sur place. Sa forme s’inspire aussi des bijoux traditionnels Mayas. Nous avons ensuite décliné ce modèle de collier selon les destinations de nos voyages, avec à chaque fois des tissus traditionnels différents.
Collier Pachamama Argentine et Sac Humahuaca
Nous avons par exemple le collier Pachamama Guatemala, qui est le premier modèle de Pachamama que nous avons créé. Puis est venu le collier Pachamama Argentine, créé à partir d'un tissage tissé à la main par une coopérative de femmes Quechuas, du nord ouest Argentine, et ensuite monté dans notre atelier de Barcelone. Nos derniers voyages ont donné naissance aux colliers Pachamama du Vietnam et du Maroc, eux aussi créés avec des textiles tissés par des coopératives de femmes dans ces deux pays-là.
Enfin, impossible de ne pas mettre à l’honneur l’aguayo dans une de nos pièces de maroquinerie. Nous avons choisi d’insérer ce textile andin vibrant de couleurs dans nos pochettes Yavi et nos sacs Cachi, fabriqués en cuir et chaîne en laiton doré dans notre atelier de Buenos Aires.
Découvrez toute notre collection inspirée du Pachamama ici.
]]>En travaillant aux côtés d’artisans marocains depuis nos débuts, nous avons su développer une connaissance unique de l’artisanat marocain. C’est ce que nous allons partager avec vous aujourd’hui dans cet article. Bouclez votre ceinture, attendez-vous à un voyage chaud et parfumé en terre marocaine !
Les berbères, premiers habitants du Maroc, ont été les précurseurs dans de nombreux domaines. C’est à eux que l’on doit les traditionnels tapis kilims, tissés avec de la laine de mouton, de chameau, du lin ou de la soie ; les bijoux en argent gravés avec des pierres précieuses colorées, ou encore les premières poteries et ustensiles de cuisine. L’art berbère est à ce jour un des artisanats marocains les plus connus.
Mais chaque région du Maroc a su développer un artisanat local spécifique, autour d’une technique ou matière naturelle propre à la région.
Ainsi, Fès est principalement connue pour ses tanneries (cuir) et le travail du métal (cuivre ou argent).
Marrakech rayonne pour son travail du cuir (babouches, housses de coussins, meubles), ses tapis en tissus kilim ou berbères brodés ou tissés, ou encore ses jolis objets en fer forgé comme les lanternes et miroirs.
Essaouira propose également un éventail d’artisanat marocain varié, mais se démarque de par ses objets en Thuya, un bois précieux de l’atlas, et ses créations en oseille ou raphia (paniers ou mules).
A Rabat, où les cultures Amazigh et andalouse se sont entremêlées, la céramique y est fortement présente avec des couleurs et motifs variés. Les couleurs de céramiques varient d’ailleurs d’une région à une autre : Chefchaouen est connue pour ses céramiques de couleur bleue, tandis que Safi propose plutôt des céramiques jaunes et Meknès de couleur vertes.
Que serait le Maroc sans ses grands tapis colorés, aux motifs porteurs de symboles et d’histoires vieillies de plusieurs siècles ? Les tapis font partie intégrante de l’artisanat marocain. Ils peuvent être réalisés avec plusieurs techniques, mais les tapis kilims, tissés avec de la laine, du coton ou du lin, sont les plus traditionnels. Majoritairement tissés par des femmes, les tapis kilims sont des tapis marocains colorés, arborant des motifs géométriques qui racontent l’histoire des peuples qui les ont tissés. Les populations berbères les fabriquaient pour les accompagner lors de leurs nombreux déplacements, ou raconter de façon imagée l’histoire de leur tribu. Chaque symbole géométrique est porteur d’un sens, et en apprenant à décoder ces symboles, vous pouvez lire l’histoire des peuples berbères au travers des tapis.
Nous créons également des pochettes à partir de tapis Asilah, un autre style de tapis, plus épais, et aussi tissé par les femmes berbères.
La céramique est un produit phare de l’artisanat marocain. Impossible de passer à côté des grandes assiettes ou petits bols en céramique aux motifs colorés et fins, souvent mis en avant sur les murs des boutiques ou restaurants ! A Madame Melon, on les adore pour ajouter une touche d’exotisme dans sa cuisine, faire un cadeau utile et délicat, ou décorer sa maison de façon originale et colorée !
Le bijou berbère ancien en argent est un des bijoux traditionnels du Maroc. Généralement, le bijou berbère est gravé de motifs et symboles, ou sertis de pierres semi-précieuses comme la turquoise.
Jonc Amazigh, bracelet berbère serti d’une turquoise, collier en argent Touareg : vous pouvez retrouver une sélection de bijoux marocains en argent ou doré à l’or fin sur notre boutique en ligne ou dans notre magasin barcelonais.
Ceux et celles qui sont déjà allés au Maroc le savent : ce pays est une terre riche en fleurs et arbres fruitiers aux douces odeurs et propriétés cosmétiques incroyables.
L’argan tout d’abord, cette noix qui pousse dans la région d’Essaouira, est utilisée pour des huiles culinaires ou cosmétiques. Il a des vertus hydratantes et bienfaitrices pour la santé. Vous pouvez notamment en retrouver dans notre savon au cèdre de l’Atlas ou Romarin.
La rose est aussi une fleur très utilisée dans la cosmétique marocaine. On la retrouve pour parfumer des laits pour le corps, des baumes, des shampoings et savons, mais aussi des eaux florales pour le visage, tout comme la fleur d’oranger.
En plus d’être très présente en parfumerie ou cosmétiques, la fleur d’oranger se retrouve également dans les pâtisseries marocaines traditionnelles, comme les cornes de gazelle.
Le raphia est une paille très utilisée dans l’artisanat marocain pour confectionner chaussures, sacs et accessoires. C’est une ressource notamment très utilisée dans la région d’Essaouira. Vous pouvez retrouver des mules d’Essaouira en raphia traditionnelles sur notre eshop.
Marrakech et Fès sont deux villes où le travail du fer forgé est omniprésent. L’artisanat marocain utilise la technique du fer forgé pour confectionner lanternes, abats-jours et lampes. On retrouve aussi dans l’artisanat du fer forgé les miroirs en laiton, aux formes géométriques ou fantaisistes. On les adore pour apporter une touche de déco à thème dans son intérieur !
Notre premier conseil est de vous rendre directement au Maroc si vous le pouvez. C’est là où vous pourrez trouver les collections les plus authentiques, négocier les meilleurs prix et faire du sur-mesure. Marrakech, Fès, Essaouira, Rabat, Agadir… toutes les villes et villages du Maroc proposent de l’artisanat marocain dans les souks ou boutiques indépendantes.
Vous n’avez pas prévu de voyage au Maroc de sitôt ? Madame Melon vous propose de retrouver une jolie sélection d’artisanat marocain sur sa boutique en ligne ou en magasin. Des bijoux berbères en argent aux pochettes kilims, mules en osier et cosmétiques à l’huile d’argan ou fleur d’oranger, vous pouvez trouver en boutique une large sélection de produits issus de l’artisanat marocain.
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Madame Melon Paris est née il y a plus de 10 ans de l’esprit de Melody Besnard, diplômée d’école de mode Lisaa Paris et des Beaux-Arts de Barcelone. Inspirée par ses voyages autour du monde, Melody a souhaité mettre à l’honneur l’artisanat et les traditions des locaux qu’elle a rencontrés dans ses créations. Argentine, Inde, Vietnam, Sénégal, Maroc, Barcelone : toutes les collections de vêtements, accessoires et bijoux de Madame Melon sont inspirées des destinations et techniques de confection des pays qu’elle a visité. Vous pouvez ainsi retrouver dans ses créations des tissus kilims du Maroc, du wax du Sénégal, des huipils du Guatemala, des aguayos Andins, ou encore des puyos argentins tous tissés main. Mais la volonté d’honorer ces cultures ne s’arrête pas là : pour créer ses collections, Madame Melon travaille avec des artisans, coopératives de femmes ou associations sociales afin de favoriser un travail éthique et qui sert la communauté locale. La marque est aussi engagée dans un processus de création éco-responsable avec l’utilisation de matières premières en circuit court, et l’upcycling.
Découvrir la dernière collection éco-responsable Barcelona
Mamamushi est une marque de mode éco-responsable à l’âme ethnique et métissée. Puisant son inspiration dans les voyages de la créatrice Maïssa, Mamamushi est à la fois un concept-store et une marque de vêtements. Enfin, Mamamushi rassemble une collection de pièces artisanales chinées aux 4 coins du monde ainsi que des vêtements et accessoires conçus selon les motifs et traditions vues ailleurs. La marque se veut éco-responsable avec la mise en avant de produits upcyclés, créés dans un respect de l’éthique et de l’environnement.
Mapache est une marque de chaussures éthique et éco-responsable française. Éthique tout d’abord, puisqu’elle travaille avec 3 ateliers artisanaux au Mexique pour créer des chaussures en cuir. Le cuir de Mapache Shoes est sourcé de façon local, avec un tannage végétal et qui respecte les normes NF. La marque met à l’honneur son engagement de commerce équitable envers ses partenaires : juste salaire des travailleurs mexicains, bonnes conditions de travail, production raisonnée et contrôlée. C’est en promouvant cette volonté de produire en petites quantités pour ne pas gaspiller que Mapache Shoes s’inscrit aussi dans une démarche durable et éco-responsable : on privilégie ici la qualité au lieu de la quantité. Les produits sont également pensés pour employer le moins de ressources polluantes.
Les vêtements pour enfants sont rarement associés à une mode éco-responsable, du fait qu’il faille souvent les renouveler. En effet, étant constamment en croissance, il faut sans cesse changer la garde-robe de son bout de chou afin de pouvoir l’habiller. Et pourtant : c’est le défi que s’est lancé The Little Masters, marque de vêtements pour enfants éco-responsable créée par une Française à Barcelone. Tous les vêtements sont fabriqués à partir d’anciens tee-shirts Tie and Dye chinés en friperies et magasins vintage. Ils sont ensuite transformés en robes, tee-shirts, shorts, ensembles pour bébés et enfants. Les vêtements The Little Masters s’inscrivent dans un processus de fabrication durable, avec la réutilisation d’anciens tissus tie and dye, et local, avec une fabrication en circuit-court dans des ateliers de couture barcelonais. Choisir The Little Master pour habiller son petit, c’est créer une garde-robe colorée pour son bambin, tout en lui garantissant du prêt-à-porter éthique et éco-responsable.
We Are Innia est une marque de vêtements éco-responsable basée à Barcelone. Les vêtements en soie ou coton, dessinés par Catalina, créatrice argentine, sont conçus par des artisans en Inde. En plus de travailler avec des artisans de façon éthique et locale, We Are Innia s’inscrit également dans une démarche de respect des traditions indiennes. We Are Innia est une marque de mode éco-responsable au style bohème et nomade, qui plaira aux femmes recherchant de l’originalité pour leur garde-robe et de l’authenticité.
Vous avez un bijou en pierre semi-précieuse que vous chérissez et vous souhaitez en savoir plus sur ces pierres fascinantes aux multiples vertus ? Découvrez notre guide des pierres semi-précieuses : comment les distinguer, quelles sont les plus connues, et quelles sont leurs vertus !
Une pierre semi-précieuse, aussi appelée pierre fine, est par définition tout ce qui ne rentre pas dans le club exclusif des pierres précieuses. En effet, la terminologie “pierre précieuse” est une dénomination historique reconnue internationalement, qui ne concerne que 4 gemmes au monde : le diamant, le rubis, le saphir et l’émeraude.
Le reste des gemmes se retrouve dans la catégorie des pierres semi-précieuses. Cette liste exhaustive est officiellement constituée par la CIJBO (Confédération internationale de bijouterie, joaillerie, orfèvrerie des diamants, perles et pierres), et regroupe des gemmes comme le grenat, l’améthyste, la turquoise, l’opale ou encore la jaspe.
Enfin, une troisième catégorie regroupe toutes les pierres organiques, issues de matières non minérales comme les perles, la nacre ou encore l’ambre.
Les pierres fines sont appréciées car elles sont non seulement de toutes les couleurs et formes, mais aussi car on leur y associe de nombreuses vertus bénéfiques pour le corps et l’esprit. Vous souhaitez acquérir un joli bijou en pierre semi-précieuse, pour vous faire plaisir et profiter des vertus de ces gemmes ? Découvrons ensemble les pierres fines les plus connues et leurs propriétés.
Le quartz rose est une variété de quartz naturellement teintée de rose. En lithothérapie, méthode de soin non-traditionnelle avec l’usage des pierres, on considère le quartz rose comme la pierre de l’amour. Selon les croyances, elle apporterait paix et amour inconditionnel à qui la porterait, car elle équilibre le chakra du cœur.
Pour sa nouvelle collection Made in Barcelona, Madame Melon vous propose de jolis bijoux en quartz rose dans la collection Gracia. Découvrez notre bague en quartz rose et or Gracia, ou bien notre collier en quartz rose et chaîne dorée à l’or fin, à porter autour du cou pour retrouver une sérénité et rayonner !
L’améthyste est une des pierres fines les plus connues. Reconnaissable de par sa couleur violette si distinctive, dûe à la présence de fer dans sa composition chimique, l’améthyste est utilisée comme protection depuis la Rome et la Grèce Antique. Pierre de la sagesse, l’améthyste est réputée pour apporter sérénité, ancrage et soulagement aux personnes qui la porteraient en bijou.
Si vous aussi souhaitez bénéficier de ses propriétés, nous vous conseillons d’adopter le collier améthyste Gracia, doré à l’or fin et fabriqué de façon éthique et artisanale à Barcelone.
La tourmaline est une pierre fine de la famille des silicates. On peut en trouver à l’état naturel dans les 7 nuances de l’arc-en-ciel : rose vif à marron, en passant par le bleu néon ou turquoise, bleu profond, noir, lilas, jaune, vert clair…
Dans sa nouvelle collection, Madame Melon vous propose un collier en tourmaline noire avec une chaîne dorée à l’or fin, à porter comme pierre de protection pour chasser les énergies négatives.
Le lapis-lazuli est une gemme reconnaissable à sa couleur bleu vive ou azur caractéristique. Son utilisation par les civilisations est très ancienne, puisqu’on la retrouve dans des objets ornementaux ou bijoux créés il y a plus de 7 000 ans !
En gemmothérapie, le lapis-lazuli est considéré comme une gemme protectrice et curatrice de nombreux maux. Nous vous recommandons donc de regarder ce magnifique collier en lapis-lazuli si vous souhaitez bénéficier de ses propriétés curatives, et libératrices (aide à la confiance en soi).
Envie de découvrir plus de pierres fines montées sur de superbes bijoux ? Nous vous invitons à regarder notre nouvelle collection éthique, inspirée et fabriquée à Barcelone !
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L’upcycling est un procédé de fabrication éco-responsable qui tend à devenir de plus en plus populaire parmi les marques de créateurs de mode. Venu tout droit de l’anglais “upcycle” ou “surcyclage” en français, cette méthode de fabrication redonne vie à d’anciens tissus ou vêtements pour ne rien perdre, “mais tout transformer”. On apporte une vraie valeur à l’objet recyclé sans dégrader la matière première. Avec l’upcycling, il n’y a pas de gâchis : des chutes d’une collection de mode peut en naître une nouvelle, fabriquée de toute pièce à partir “des restes” de la précédente. On parle définitivement ici d’une mode zéro déchet.
L’intérêt de l’upcycling pour la marque ou le créateur de mode est qu’il n’y a pas à trouver de nouvelles matières premières : il ou elle les a déjà sous la main. Qui plus est, l’upcycling challenge à être plus créatif : avec moins de tissus, des pièces uniques, il faut savoir concevoir et fabriquer une collection de vêtements ou accessoires textiles suffisante pour être rentable.
L’intérêt pour les clients est que l’upcycling amène à des collections en éditions limitées, et plus originales que des pièces de fast-fashion. Pas de risque de se retrouver avec la même robe ou le même sac que sa voisine : l’upcycling permet de créer des pièces presque uniques, avec une valeur ajoutée incroyable.
Qui plus est, l’upcycling est une méthode de fabrication qui s’inscrit dans la mode éco-responsable : on crée tout en faisant attention à la planète, car en réutilisant des tissus ou vêtements déjà fabriqués, on économise de l’eau, de l’électricité, et des émissions de carbone. L’impact environnemental est donc moindre.
Depuis ses débuts, Madame Melon est une marque de mode éthique, qui s’inscrit dans une démarche de respect des droits Humains et de la planète.
Après avoir créé des collections de bijoux et accessoires à travers le monde entier, en circuit court car réalisées avec des locaux et indigènes, il était temps de se poser un nouveau challenge. C’est à cause ou grâce à la pandémie que ce challenge est arrivé : comment créer une nouvelle collection de mode à Barcelone, sans pouvoir voyager ?
Grâce à des chutes de tissus wax (récupérés au Sénégal), tissus anciens mayas (Guatemala) et de vieux jeans LEVI'S (trouvés à Barcelone), Madame Melon a su créer une collection upcyclée de tote-bags, sacs bananes et porte-monnaies modernes et pratiques, 100% éco-responsables.
Tous les sacs de la collection Made in Barcelona sont fabriqués en jean recyclé à l’extérieur, et textile maya ou wax coloré à l’intérieur. Réversibles, ces accessoires textiles vous accompagneront partout où vous irez, en voyage comme à la plage ou en soirée.
Conçue par Madame Melon, et fabriquée à Barcelone par l’association TOP MANTA, qui milite pour les droits des réfugiés, cette collection de sacs upyclée s’inscrit dans une vraie démarche zéro déchet et militante.
]]>A part ça, vu qu'on ne peut malheureusement plus voyager mais que nous avons une énorme envie de vous créer une nouvelle collection, nous sommes actuellement en train de bosser sur un nouveau projet : MADE IN BARCELONA !
De l'upcycling de tissus du monde, des associations de femmes réfugiées, des accessoires éthiques réalisés à Barcelone! on vous en dit pas plus pour le moment mais soyez attentif sur les réseaux pour en savoir plus très bientôt !
Belle journée,
Mélody💕
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Clap de fin sur l’année 2020 ! 🥳
Quelle année ! Entre la pandémie, les confinements, et mon accident en fin d’année dernière, il n’a pas toujours été facile de se relever.
Et pourtant, c’est toujours avec force et optimisme que Madame Melon s’est renouvelée et agrandie.
C’est avec fierté que je partage avec vous notre bilan de l’année. ✨
En 2020, on a :
En 2020, nous avons accompli de grands projets et tout cela c’est grâce à vous. Alors merci pour votre soutien inconditionnel, vos échanges avec nous, et vos visites à la boutique ! ❤️
On vous souhaite tout le meilleur pour cette nouvelle année, et surtout, on espère vous retrouver bientôt avec plein de belles choses et de nouveaux projets !
Love,
Melody de Madame Melon
La librairie française de Barcelone JAIMES réunit un groupe de commerçants et artisans français installés dans capitale catalane, pour un marché de noël inédit et pour soutenir les commerces locaux.
Installé du 06/12 au 04/01 au sein de la librairie, venez découvrir de belles marques françaises pour faire des cadeaux éthiques et km0 au sein de ce super marché de Noël !
Nous sommes heureuses de faire partie de la sélection et de proposer en échange une sélection de beaux livres voyageurs chez nous !
Par ici pour plus d'infos :
https://lepetitjournal.com/barcelone/communaute/marche-de-noel-francais-la-librairie-jaimes-294094?fbclid=IwAR1Vqc4FhfeL3wdNMUrB3cwPb40sjOoH1xDa7OJMKQBuXNhLNLeLLN3Kyz8
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Hola todos,
Parce qu'on aime vous gâter avec des accessoires de mode et des produits beauté éthiques exclusifs, nous vous réservons une petite surprise en boutique.
INDIGO est notre collection d'étoles et de sacs créé avec un tissus marocain en édition limitée.
Pour les Barcelonais(e)s, c'est l'occasion de mettre la main sur des pièces uniques et colorées, parfaites pour préparer les cadeaux de Noël en soutenant les commerces locaux🎁
Nous avons également le plaisir de vous annoncer l'arrivée en boutique des savons Atelier Populaire et des shampoings et masques pour cheveux naturels Mercuri . 🧼
Les savons Atelier Populaire sont saponifiés à froid et 100% d'origine naturelle. Certifiés bio, ils sont l'excuse parfaite pour passer au zéro déchet dans sa salle de bains, ou offrir un cadeau durable et qui sent bon !
Este podcast cuenta mis inicios y cómo llegué a la tienda de Barcelona.
à écouter ici :
https://www.equinoxmagazine.fr/2020/10/23/melody-besnard-madame-melon-rmode-ethique-a-barcelone/?fbclid=IwAR1ZWnxsJNy_RZKRIyeze8LFJ98tIEG8mxM2b0d1kMFboLR9Ra_ppDAh_VA
¡Equinox radio, la radio francesa de Barcelona, ha querido hacer un podcast sobre Madame Melon!
Este podcast cuenta mis inicios, ¡y cómo llegué a la tienda de Barcelona!
para escuchar aquí:
https://www.equinoxmagazine.fr/2020/10/23/melody-besnard-madame-melon-rmode-ethique-a-barcelone/?fbclid=IwAR1ZWnxsJNy_RZKRIyeze8LFJ98tIEG8mxM2b0d1kMFboLR9Ra_ppDAh_VA
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Un grand merci à Pauline, la fondatrice de Paullet mag, pour son article sur MADAME MELON !
Paullet est un super média dédié à la mode écoresponsable, durable et éthique.
Chaque semaine, elle nous dévoile des looks sympas en nous présentant des marques éthiques et responsables, on aime !
Allez découvrir son site, et l'article qu'elle a fait sur nous !
https://www.paullet.eu/2020/06/15/rencontre-madame-m/
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Bonjour à tous et à toutes,
Cela fait un moment que je n’avais pas envoyé de nouvelles…
J’ai eu besoin de temps pour digérer ces deux crises consécutives qui me sont tombées dessus, entre l’accident et maintenant ce virus…
5 mois maintenant que je suis “confinée” et que je pense aux nouvelles résolutions et ce qui pourrait améliorer la marque.
Madame Melon est, comme vous le savez, une petite entreprise, qui connaît la crise, contrairement à la chanson…et qui se demande comment elle va faire pour s’en sortir…
Mais l’aventure ne s’arrêtera pas la! au contraire! Nous sommes loin de vouloir baisser les bras après tant d’années d’efforts récompensés par l’ouverture de la boutique et votre soutien.
Nous avons plus que jamais besoin de votre soutien, quoi qu’il soit, une petite commande (dont nous reverserons bientôt 5% à différentes associations), des likes, des commentaires et des partages de post….Tout ce que vous pouvez faire pour nous soutenir nous fera du bien et nous vous en remercions grandement !
Nous travaillons en ce moment sur l’évolution de la marque, être encore plus éthique, aider encore plus les artisans du monde en mettant en lumière leurs savoirs faire et leurs produits, développer une partie upcycling car nous avons beaucoup de stock de chutes de tissus de nos différentes collection alors nous allons les utiliser pour en faire de jolies choses… comme je vous disais, nous allons aussi soutenir différentes associations (écologie, coopératives de femmes….) chaque trimestre, nous choisirons une association différentes pour reverser un % des ventes…. bref, nous souhaitons devenir une marque encore plus durable et ce temps nous aura fait prendre conscience de tout ça !
Je suis sûre que nous ressortirons tous plus fort de cette épreuve en étant solidaires et que les choses changeront pour respecter comme il se doit notre chère PACHAMAMA (terre mère)
Suivez nos voyages, nos inspirations et nos bons plans sur instagram
Le site sera en maintenance courant Avril car nous profitons de ce moment pour lui refaire une nouvelle peau!
Je vous souhaite à tous et à toutes plein de courage et vous envoie les meilleures énergies du monde
NAMASTE
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C’est l’histoire de mon dernier voyage au Maroc
Ce pays qui ne finit jamais de nous fasciner par ses couleurs, ses paysages, ses odeurs d’épices, ses musiques enivrantes…
C’est avec le cœur serré que je quitte le Maroc après avoir passé 2 semaines incroyables, mais excitée de pouvoir vous présenter toutes les belles choses que nous avons réalisées avec ces artisans !
Ce fut 2 semaines intenses où j’ai fait des rencontres exceptionnelles, tissées des liens étroits et durables avec de supers artisans, découvert Essaouira, ce fascinant village aux couleurs blanc bleu , avec son festival de musique Gnaoua où j’ai eu la chance de pouvoir voir le groupe de blues berbère TINARIWEN en live…
Une petite mention pour l’hostal BOHO 27 à Marrakech, super rooftop avec Sunset, petits dej au top, chambres en dortoir impeccables et super ambiance…
Merci à tout le super staff grâce à qui j’ai passé de très bons moments….et petite dédicace spéciale pour Khalid
Côté artisanat, tout a commencé grâce à Rachid, spécial dédicace à lui aussi, sans qui mon séjour à Marrakech n’aurait pas été le même…
En effet, grâce à lui, j’ai pu être introduite auprès d’artisans incroyables avec qui j’ai pu tisser de réels liens pour le futur.
Rachid a aussi réalisé toutes nos pochettes avec d’anciens kilims et azilals que j’ai minutieusement choisit un par un car ce sont tous des pièces très anciennes et uniques…Ce moment était juste un grand kif pour moi
Le mélange avec le cuir les rend uniques et chics (vous pourrez bientôt les découvrir en ligne )
Pour la petite histoire, les kilims et azilal sont des tapis très anciens tissés à la main par les femmes berbères…. Chaque tapis à une histoire personnelle très forte, mais nous y reviendront dans un prochain article dédié à ces tapis et à cette culture berbère qu’on appelle aussi AMAZIGH qui veut dire homme libre
J’ai ensuite connu Walid.
Walid est touareg et nous avons choisi ensemble plusieurs bijoux de sa tribu ainsi que des tissus indigo très anciens du Mali et comme Walid est artisan bijoutier, j’ai pu développé avec lui une série de bijoux en laiton avec mes propres dessins, et que vous pourrez découvrir à la rentrée
Rachida, elle, à sa propre coopérative d’Argan, en dehors de Marrakech, que j’ai pu aller visiter et découvrir ses eaux de rose, de fleur d’oranger, ses produits à base d’Argan bio.
Nous avons donc naturellement décidé de développer prochainement une gamme de produits bio avec elle !
J’ai ensuite connu Nawal, à Essaouira.
Nawal a développé sa propre coopérative de tisseuses pour y réaliser ces magnifiques chaussures en raphia.
Pour info chaque paire met trois jours à être réalisée…
Nous avons hâte de les recevoir à la boutique et de vous les faire découvrir, car leur travail de tissage est vraiment impressionnant
Abdel et Rachida, mes fournisseurs de miroirs, de bols et autres merveilles depuis déjà longtemps, mais qui sont aussi devenus des vrais amis et un peu ma famille là-bas et sans qui m’ont énormément aidés aussi !
Et enfin, Abdel et ses vanneries … c’est en sortant de Marrakech, sur la route d’Essaouira que j’ai pu aller à la rencontre de ses artisans tisseurs et faire une commande personnalisée de paniers en tout genre…. Cuir, Raphia et palmier sont leurs matières premières de ce qui donnera ensuite naissance à ces somptueux paniers tissés à la main …
Voilà, vous savez tout ou presque sur mon voyage au Maroc, mais aussi sur la provenance de nos produits, car comme vous le savez, c’est très important pour MADAME MELON d’être transparent avec vous sur l’origine de nos articles et sur les relations que nous développons avec nos artisans partout dans le monde.
Encore un grand merci à tous nos artisans et un grand merci à Rachid avec qui nous développerons de belles choses à l’avenir… Vêtements, cosmétiques, céramiques, marroquinerie…
Ce voyage m’a beaucoup inspiré et m’a donnée l’envie de développer plus de choses alors suivez-nous pour être informé des nouveautés
Nous y retournons bientôt pour développer la collection de cet hiver et peut être vous annoncer un projet que nous avons….
patience…. !
Je vous laisse découvrir ce voyage en image avant de mettre très prochainement en ligne nos nouveautés
à tous les amazighs et à mama africa,
Madame Melon
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Comme la plupart sont au courant, j’ai eu un grave accident qui a faillit me couter la vie il y a 3 mois,
Un autobus m’a renversée à Barcelone, le jour de mon retour de mon voyage d’un mois au Maroc…
Après 3 mois allongée sur un lit d’hôpital avec de multiples fractures sans pouvoir bouger, mais en ayant eu un soutien énorme de la part de mes amis et de ma famille qui m’ont aidé à tenir bon, je suis “presque” sur pied, mais je dois tout de même repartir pour 2/3 mois de rééducation que j’ai décidé de faire auprès des miens à Paris.
Bref, mais tout cela est presque derrière moi maintenant et cette expérience m’a donné encore plus de force et de positivité dans la vie qu’il faut mordre à pleine dent !
Cette expérience m’a aussi donné la force de m’investir encore plus dans ce projet de madame melon qui va encore et encore évoluer vers de nouvelles belles idées que je vous dévoilerai bientôt
A POUR ENCORE PLUS DE VOYAGES, DE BELLES RENCONTRES, DE BELLES EXPERIENCES DE VIE !
Je tenais à vous faire part de tout ça car je sais que vous me suivez et que vous soutenez les valeurs de MADAME MELON, la slow fashion, l’écologie et le commerce équitable avec nos artisans…
D’autre part, la boutique a ré-ouvert ses portes du Mercredi au Samedi de 11h à 19h grâce à la jolie Anne Sophie qui vient de rejoindre la famille MADAME MELON !
Anne Sophie à crée la marque Henriette Paris , elle présente chez nous sa super sélection de vêtements vintage et nous dévoilera bientôt elle aussi d’autres choses qu’on aime car elle partage les mêmes valeurs que nous
https://www.instagram.com/henriette.paris/
En attendant,nous allons refaire tout le site et je continuerai de vous faire voyager à travers les artisans
bisou,
Melody
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